• Re: Appimage Vs Snap Vs Compilation des sources

    From =?UTF-8?Q?S=C3=A9bastien_Dinot?=@21:1/5 to All on Tue Jun 3 11:00:01 2025
    Le 2025-06-03 10:29, Benoît Barbier a écrit :
    Oui, je fais pareil. C'est exactement ce que j'appelle "en dernier
    recours".

    Je n'ai jamais testé, pourquoi c'est pas bien ?

    Ce n'est pas que « c'est pas bien », au contraire, je pense le plus
    grand bien de photorec, qui m'a permis par deux fois de récupérer des photographies :
    * 1 fois sur une clé USB sur laquelle sa propriétaire avait effacé par erreur des photos de voyage ;
    * 1 fois sur un disque externe, qui était en train de rendre l'âme et
    faisait un bruit bizarre (photorec a mis 24 h pour récupérer finalement
    la quasi-totalité des données)

    Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne doit pas compter sur Photorec
    pour récupérer des fichiers effacés ou corrompus, car le processus est hasardeux. Photorec ne peut en effet pas faire de miracle, il ne peut récupérer une information que tant que les secteurs sur lesquels elle
    était stockée n'ont pas été réutilisés par le système pour y stocker une autre information. Cette probabilité diminue rapidement avec le temps,
    surtout sur une machine fortement sollicitée.

    La seule précaution qui vaille, c'est une politique solide de
    sauvegarde.

    Logiciels tels que DigiKam, rawtherapee et freecad, ça me saoule de
    trouver les bonnes dépendances pour de compiler les sources, au point
    que je me suis temporairement résigné à utiliser une appimage.

    Je comprends parfaitement.

    Mais une appimage, ça met des plombes à se lancer, alors que compilé, c'est infiniment plus rapide.

    C'est sans doute parce qu'un conteneur Snap, AppImage ou Flatpak est par conception « autoportant », autrement dit, il incorpore l'application et toutes les ressources (bibliothèques, icônes, etc.) dont elle a besoin.
    Du coup, quand on lance un tel conteneur, le système doit lire et
    charger en mémoire toutes ces ressources, alors que ce n'est pas le cas
    avec des bibliothèques partagées natives et des ressources mutualisées
    sur le système.

    Au niveau des ressources processeur(le temps de se lancer et vitesse
    une fois lancé) et de la sécurité est-ce qu'un logiciel Snap est mieux
    ou moins bien par rapport à une appimage ?

    Aucune idée, mais je me souviens d'avoir vu passer des comparatifs à ce sujet. Ceci étant, le problème, c'est moins la « technologie » que les droits qu'on octroie au conteneur. Pour faire simple, si on interdit au conteneur tout accès au système, l'application est correctement confinée
    et elle ne représente plus de risque pour le système et les données
    qu'il héberge. Par contre, le conteneur ne peut de facto pas interagir
    avec le système pour, par exemple, lire un fichier sur la partition
    native, le traiter et copier le résultat dans un autre fichier de la
    même partition. Le confinement maximal est le choix fait par les
    développeurs des navigateurs, sous le terme « sandbox » :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Sandbox_(s%C3%A9curit%C3%A9_informatique)

    Pour qu'il en aille autrement, il faut ouvrir les vannes et transformer
    la porte étanche en passoire. C'est la tragédie du pare-feu qui ne
    saurait arrêter les attaques passant par les flux qu'on lui demande de
    laisser passer.

    La sécurité offerte par le conteneur dépend donc de la parcimonie des
    droits qui lui sont octroyés et ce choix dépend entièrement de l'auteur
    du paquet. Or, beaucoup de développeurs voient surtout dans les
    conteneurs la possibilité de s'affranchir de l'environnement complexe et
    très variable d'exécution de leur application. Le reste, ils s'en
    fichent un peu.

    Sébastien


    --
    Sébastien Dinot
    Ne goutez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer ! https://www.palabritudes.net/

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  • From =?UTF-8?Q?Beno=C3=AEt_Barbier?=@21:1/5 to All on Tue Jun 3 10:30:01 2025
    Bonjour à toutes et tous,

    Je ne sais pas si ça se fait de détourner un fil de discussion de son
    sujet original…
    Je tente le coup, vu que le sujet m'intéresse ! ;-)

    Le 3/06/25 à 01:49, hamster a écrit :
    Le 02/06/2025 à 23:54, Sébastien Dinot a écrit :
    Bonsoir,

    hamster a écrit :
    Snap c'est de la merde a n'utiliser qu'en dernier recours.

    Ce n'est pas le sujet. Si l'outil que je souhaite utiliser n'est pas
    disponible sous la forme d'un paquet Debian ou si ce paquet fournit une
    version antédiluvienne de l'outil, et si une version récente est mise
    à disposition par un paquet Snap, je n'aurai pas une seconde
    d'hésitation ; j'utiliserai ce paquet.

    Oui, je fais pareil. C'est exactement ce que j'appelle "en dernier
    recours".

    Je n'ai jamais testé, pourquoi c'est pas bien ?
    Je me pose la question pour des logiciels qui évoluent plus vite que les paquets Debian.

    Logiciels tels que DigiKam, rawtherapee et freecad, ça me saoule de
    trouver les bonnes dépendances pour de compiler les sources, au point
    que je me suis temporairement résigné à utiliser une appimage.

    Mais une appimage, ça met des plombes à se lancer, alors que compilé,
    c'est infiniment plus rapide.


    J'envisage de passer et rester en testing et espère avoir plus de succès
    pour installer les librairies dans les versions attendues pour compiler.
    Pour avoir la dernière version je clone puis met à jour les sources des dépôts (non debian)


    Au niveau des ressources processeur(le temps de se lancer et vitesse
    une fois lancé) et de la sécurité est-ce qu'un logiciel Snap est mieux
    ou moins bien par rapport à une appimage ?

    Par exemple pour digiKam, c'est quoi le mieux ?
    Snap
    https://snapcraft.io/digikam

    ou appimage
    https://www.digikam.org/download/

    --
    Benoît

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  • From hamster@21:1/5 to All on Tue Jun 3 18:00:02 2025
    Le 03/06/2025 à 10:29, Benoît Barbier a écrit :
    hamster a écrit :
    Snap c'est de la merde a n'utiliser qu'en dernier recours.

    Ce n'est pas le sujet. Si l'outil que je souhaite utiliser n'est pas
    disponible sous la forme d'un paquet Debian ou si ce paquet fournit une
    version antédiluvienne de l'outil, et si une version récente est mise
    à disposition par un paquet Snap, je n'aurai pas une seconde
    d'hésitation ; j'utiliserai ce paquet.

    Oui, je fais pareil. C'est exactement ce que j'appelle "en dernier
    recours".

    Je n'ai jamais testé, pourquoi c'est pas bien ?
    Je me pose la question pour des logiciels qui évoluent plus vite que les paquets Debian.

    Logiciels tels que DigiKam, rawtherapee et freecad, ça me saoule de
    trouver les bonnes dépendances pour de compiler les sources, au point
    que je me suis temporairement résigné à utiliser une appimage.

    Mais une appimage, ça met des plombes à se lancer, alors que compilé, c'est infiniment plus rapide.

    Déjà ca c'est un bon argument. Quand tu installe un paquet ou que tu
    compile un logiciel, il y a plein de ressources qui sont partagées sous
    forme de bibliothèques. Quand je dis "partagé" c'est autant sur le
    disque qu'en mémoire. Au contraire, avec appimage, flatpak ou snap,
    chaque logiciel embarque tout ce dont il a besoin et ne partage rien, la
    encore tant au niveau disque qu'en mémoire. (comme déjà dit par
    Sébastien Dinot)

    Dans mes motivations pour utiliser linux, il y a que ca permet de faire
    durer plus longtemps les vieux ordis. Et ben pas si on utilise trop de
    ces trucs "autoportants". Ca oblige vite a augmenter beaucoup la taille
    de la partition racine, et ca remplit beaucoup la mémoire. En plus
    d'etre très long a se lancer.

    Un autre argument est que ces trucs font un joyeux mélange de données personnelles et de données système. Snap qui écrit des données d'utilisateur dans /var/lib, je trouve pas ca très malin. Qui pense a
    aller fouiller a cet endroit pour récuperer des morceaux de ses affaires
    quand il fait une sauvegarde ? Si on utilise thunderbird en appimage, la
    aussi il va enregistrer les mails a un endroit farfelu.

    Et puis il y a la sécurité. Un paquet c'est un truc qui a été compilé
    pour la distrib, qui est bien intégré dans son environnement, mais aussi
    qui a été vérifié et signé par le mainteneur donc qui n'est pas facile a corrompre pour y rajouter du code malicieux. Un snap, flatpak ou
    appimage, c'est la porte ouverte a tout et n'importe quoi. Je vois de
    plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur internet "installer trucbidule linux", ils
    tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le
    téléchargent et l'installent dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme méthode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les
    problèmes que ca pose.

    Enfin, faire un paquet pour une distrib, ca oblige a respecter les
    règles de cette distrib. C'est contraignant mais c'est plutot une bonne
    chose. Ces règles contiennent des garanties au niveau éthique, au niveau
    des licences, au niveau de la stabilité aussi. Du genre "un paquet ne
    doit pas aller trifouiller la configuration d'un autre paquet, meme si
    ce n'est pas pour raison malicieuse". Fonctionner avec snap enlève des contraintes aux développeurs mais je suis pas sur que ca soit une si
    bonne idée. La aussi ca peut etre la porte ouverte a tout et n'importe quoi.

    Si on a un besoin précis qui nécessite un logiciel précis, que ce
    logiciel n'est pas dans les dépots ou dans une version antédiluvienne et qu'on a pas moyen de faire autrement avec des logiciels dans les dépots,
    alors oui on se résoud a utiliser un appimage, ou un snap, et si ca
    suffit pas on peut meme etre amené a sortir wine ou meme windows. Mais utiliser snap ou appimage comme mode de fonctionnement normal, je trouve
    ca merdique.

    Et quand je vois des distribs dans lesquelles des logiciels très
    courants et très utilisés ne sont disponibles que sous forme de snap, ca
    me hérisse.

    Si tu es assez compétent pour compiler, ne t'arrete pas en si bon
    chemin. Fais un .deb et propose le a debian pour que ca profite a
    d'autres. Ou mieux encore deviens contributeur debian et mainteneur de
    ce paquet.

    est-ce qu'un logiciel Snap est mieux ou
    moins bien par rapport à une appimage ?

    Par exemple pour digiKam, c'est quoi le mieux ?
    Snap
    https://snapcraft.io/digikam

    ou appimage
    https://www.digikam.org/download/
    Je suis pas assez calé sur ce sujet pour te répondre. Ma préférence va a appimage mais je n'ai pas d'argument sérieux pour etayer cette préférence.

    Un fichier appimage, on le télécharge et on l'execute, point barre. Pour snap, il faut commencer par installer toute la machinerie snap et
    ensuite installer dedans les fichiers snap qu'on télécharge. Si c'est
    pour un seul logiciel, c'est très lourd. C'est visiblement beaucoup plus pensé comme un mode de fonctionnement, comme un truc de gestion des
    logiciels alternatif a apt.

    Mais la confiance que je peux avoir dans le fournisseur du fichier est
    aussi très importante. Dans ton exemple, l'appimage est fourni
    directement par le site web de diqikam. C'est plutot bon. On peut
    supposer que c'est les gens de digikam qui l'ont fait, et en tout cas on
    est surs que c'est eux qui l'ont mis sur leur site web. Le snap, on va
    devoir faire confiance a canonical. C'est pas le genre de cette maison
    de rajouter du code malicieux par ci par la… sauf si on considère la pub comme du code malicieux.

    Digikam étant dans les dépots, je suppose que tu te tourne vers un truc "autoportant" pour avoir des fonctionnalités qui ne sont pas encore dans
    la version des dépots ?

    PS : dans le post-scriptum je me lache et je fais un peu d'anticipation
    noire.

    Quelles évolutions peut-on anticiper ?

    Le poids des trucs "autoportants" va vite etre un problème si on se met
    a les utiliser abondamment. Quelle solution va émerger ? Des paquets
    snap contenant des bibliothèques partagées ? Huhu !

    Mettre du code malicieux dans un paquet snap c'est tentant. Le mettre
    dans un paquet snap contenant des bibliothèques partagées ca l'est
    encore plus. Quand va-t-on avoir des soucis de virus dans linux ? Quelle solution va émerger ? Des paquets snap contenant des anti-virus ? C'est
    peut etre un peu passé de mode. Peut-etre aura-t-on aussi des "magasins
    snap de confiance" et des distros faites de sorte qu'on ne puisse
    exécuter que du code provenant de ces magasins ? Verra-t-on un jour
    arriver l'expression "jailbreaker linux" ?

    Si ces anticipations se réalisent, ca me permettra de dire "pour la
    gestion des logiciels, on prend le pire de windows et le pire d'android,
    on mélange bien et ca donne snap".

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    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From hamster@21:1/5 to All on Fri Jun 6 12:10:02 2025
    Le 03/06/2025 à 17:51, hamster a écrit :
    Je vois de
    plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur internet "installer trucbidule linux", ils tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le
    téléchargent et l'installent dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme méthode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les problèmes que ca pose.

    un tres joli exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From Pierre Malard@21:1/5 to All on Fri Jun 6 16:10:01 2025
    --Apple-Mail=_CA6580FA-D39C-4A20-9C7A-4BED55365649
    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/plain;
    charset=utf-8

    Le 6 juin 2025 à 12:06, hamster <hamster@suna.fdn.fr> a écrit :

    Le 03/06/2025 à 17:51, hamster a écrit :
    Je vois de plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur internet "installer trucbidule linux", ils tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le téléchargent et l'installent
    dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme méthode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les problèmes que ca pose.

    un tres joli exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A


    D’autan que Debian a monté le service « ExtRepo » (https://packages.debian.org/bookworm/extrepo) qui regroupe des paquets externes « soigneusement sélectionnés ». Il suffit d’installer le paquet « extrepo » pour l’utiliser pour installer
    une entrée de dépôt externe dans votre configuration APT (voir le man https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html <https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html>)

    --
    M Pierre Malard
    «le système d'individualisme à outrance, d'âpre concurrence,
    de lutte sans merci qui régit aujourd'hui la production, fait
    presque autant de mal à la classe bourgeoise dans son ensemble
    qu'à la classe ouvrière. [...]
    Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue.»
    Jean Jaures - "L'idéal de justice" - 1889
    |\ _,,,---,,_
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    |,4- ) )-,_. ,\ ( `'-'
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    perl -e '$_=q#: 3|\ 5_,3-3,2_: 3/,`.'"'"'`'"'"' 5-. ;-;;,_: |,A- ) )-,_. ,\ ( `'"'"'-'"'"': '"'"'-3'"'"'2(_/--'"'"' `-'"'"'\_): 24Ï€r::#;y#:#\n#;s#(\D)(\d+)#$1x$2#ge;print'





    --Apple-Mail=_CA6580FA-D39C-4A20-9C7A-4BED55365649
    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/html;
    charset=utf-8

    <html><head><meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"></head><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class="">Le 6 juin 2025 à 12:06, hamster &lt;<a href="mailto:hamster@suna.
    fdn.fr" class="">hamster@suna.fdn.fr</a>&gt; a écrit :<br class=""><div><blockquote type="cite" class=""><br class="Apple-interchange-newline"><div class=""><div class="">Le 03/06/2025 à 17:51, hamster a écrit&nbsp;:<br class=""><blockquote type="cite"
    class="">Je vois de plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur internet "installer trucbidule linux", ils tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le téléchargent et l'
    installent dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme méthode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les problèmes que ca pose.<br class=""></blockquote><br class=
    "">un tres joli exemple&nbsp;:<br class=""><a href="https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A" class="">https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A</a><br class=""><br class=""></div></div></blockquote><br class=""></div><div>D’autan que Debian a
    monté le service «&nbsp;ExtRepo&nbsp;» (<a href="https://packages.debian.org/bookworm/extrepo" class="">https://packages.debian.org/bookworm/extrepo</a>) qui regroupe des paquets externes «&nbsp;soigneusement sélectionnés&nbsp;». Il suffit d’
    installer le paquet «&nbsp;extrepo » pour l’utiliser pour installer une entrée de dépôt externe dans votre configuration APT (voir le man&nbsp;<a href="https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html" class="">https://manpages.
    debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html</a>)</div><br class=""><div class="">
    <div style="color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-
    white-space;" class=""><div style="color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode:
    space; line-break: after-white-space;" class=""><div style="color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-
    word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class=""><div class=""><div class=""><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;;" class="">--&nbsp;</div><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-
    family: &quot;Lucida Grande&quot;;" class=""><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>M Pierre Malard</div></div></div><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;; min-height: 11px;" class=""><div
    style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class="">&nbsp; &nbsp;«<i class="">le système d'individualisme à outrance, d'âpre concurrence,</i></div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class=""><i class="">&
    nbsp; &nbsp;de lutte sans merci qui régit aujourd'hui la production, fait</i></div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class=""><i class="">&nbsp; &nbsp;presque autant de mal à la classe bourgeoise dans son ensemble</i></div><
    div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class=""><i class="">&nbsp; &nbsp;qu'à la classe ouvrière. [...]</i></div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class=""><i class="">&nbsp; Ils vivent dans un monde
    de lutte où la solidarité est inconnue.</i>»</div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class="">&nbsp;&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &
    nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Jean Jaures&nbsp;- "L'idéal de justice" - 1889</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;&nbsp;&nbsp;|\&nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;_,,,---,,_</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;&nbsp;&nbsp;/,`.-'`'&nbsp; &nbsp;&
    nbsp;-.&nbsp;&nbsp;;-;;,_</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;&nbsp;|,4-&nbsp;&nbsp;) )-,_. ,\ (&nbsp;&nbsp;`'-'</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;'---''(_/--'&nbsp;&nbsp;`-'\_) &nbsp; πr</div><div style="font-size: 12px; margin:
    0px; font-family: Times; min-height: 14px;" class=""><br class=""></div><div style="margin: 0px;" class="">perl -e '$_=q#: 3|\ 5_,3-3,2_: 3/,`.'"'"'`'"'"' 5-. &nbsp;;-;;,_: &nbsp;|,A- &nbsp;) )-,_. ,\ ( &nbsp;`'"'"'-'"'"': '"'"'-3'"'"'2(_/--'"'"' &nbsp;`-
    '"'"'\_): 24Ï€r::#;y#:#\n#;s#(\D)(\d+)#$1x$2#ge;print'</div><div class=""><br class=""></div></div></div></div></div><br class="Apple-interchange-newline"><br class="Apple-interchange-newline">
    </div>

    <br class=""></body></html> --Apple-Mail=_CA6580FA-D39C-4A20-9C7A-4BED55365649--

    -----BEGIN PGP SIGNATURE-----
    Version: GnuPG/MacGPG2 v2.2
    Comment: GPGTools - http://gpgtools.org

    iQEzBAEBCgAdFiEEcPBlpkb251eMzn+mKsHruJuVZaAFAmhC9LUACgkQKsHruJuV ZaC1hwgApP8/jpC0JRv6tQXyc2aHw81tVSaHQEIyFjeU90R52JwCkhtTDsNnsyGS ew7VL+Q7Bv7BfxlLt1L100gbbNDoonT7aZuZ8P3qF4KEf25CJRvE/xI3SN0hT3+h VYH71hS5AsApACBb4s/0TOHJe4m3/Ht23+ubOSyTSBUOm/wqeQpSgp1YSpwSBy+R D7+DVnU+AQnxofGYK6fcQ3fzk1cJZfnMbfx/KiRjaBKbngSjWSMOQ8447iZlLCcX nzna/PJuRu9X8ZZc5h3ucd4CfTMA/yz0LvnDPk49ZpS9kh/HWwDbcOCI2w86HxFs dgi2lYJ7/Xudy3L/CTEgUnl+VqPpBA==
    =E/5h
    -----END PGP SIGNATURE-----

    --- SoupGate-Win32 v1.05
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  • From =?UTF-8?Q?Beno=C3=AEt_Barbier?=@21:1/5 to All on Fri Jun 6 16:30:02 2025
    Le 6/06/25 à 16:01, Pierre Malard a écrit :

    D’autan que Debian a monté le service « ExtRepo » (https:// packages.debian.org/bookworm/extrepo <https://packages.debian.org/ bookworm/extrepo>) qui regroupe des paquets externes « soigneusement sélectionnés ». Il suffit d’installer le paquet « extrepo » pour l’utiliser pour installer une entrée de dépôt externe dans votre configuration APT (voir le man https://manpages.debian.org/bookworm/ extrepo/extrepo.1p.en.html <https://manpages.debian.org/bookworm/ extrepo/extrepo.1p.en.html>)


    Mais intéressant ça!
    Avant d'installer extrepo comment je peux savoir ce que ça va m'apporter
    comme dépôt externe de façon à consulter la liste des paquets et les versions avant ?

    J'ai vu ça mais il y a probablement d'autres
    https://deb-multimedia.org

    --
    Benoît

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  • From Alex PADOLY@21:1/5 to All on Sat Jun 7 05:50:01 2025
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    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From Pierre Malard@21:1/5 to All on Sat Jun 7 08:40:01 2025
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    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/plain;
    charset=utf-8

    Pour Debian : aucune utilité
    Pour l’éditeur : une simplification de la distribution de binaires. Comme pour SNAP, ils utilisent également AppImage

    Malheureusement, ce n’est pas aussi sérieux et comme ça ne gère pas vraiment les dépendances, c’est souvent monolithique.

    Le 7 juin 2025 à 05:47, Alex PADOLY <alex.padoly@protonmail.com> a écrit :


    Quelle est l'utilité de SNAP?
    Je trouve que Debian gère très bien les paquets.
    Envoyé avec un e-mail sécurisé Proton Mail <https://proton.me/mail/home>.

    Le vendredi 6 juin 2025 à 17:02, Pierre Malard <plm4@mac.com> a écrit :
    Le 6 juin 2025 à 12:06, hamster <hamster@suna.fdn.fr <mailto:hamster@suna.fdn.fr>> a écrit :

    Le 03/06/2025 à 17:51, hamster a écrit :
    Je vois de plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur internet "installer trucbidule linux", ils tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le téléchargent et l'installent
    dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme méthode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les problèmes que ca pose.

    un tres joli exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A <https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A>


    D’autan que Debian a monté le service « ExtRepo » (https://packages.debian.org/bookworm/extrepo <https://packages.debian.org/bookworm/extrepo>) qui regroupe des paquets externes « soigneusement sélectionnés ». Il suffit d’installer le
    paquet « extrepo » pour l’utiliser pour installer une entrée de dépôt externe dans votre configuration APT (voir le man https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html <https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.
    html>)

    --
    M Pierre Malard



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    M Pierre Malard

    « SPAM : Spieced Pork and Meat »
    Pierre Dac (Londres, 1944)
    Extrait de « Pierre DAC parle au Français » sur Radio Londres, le 24 mars 1944, dans Drôle de guerre, éditions Omnibus (2008), pages 93 à 96. (https://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1602d.htm)

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    - --> Ce message n’engage que son auteur <--


    --Apple-Mail=_29A9F681-8BF2-48A4-B116-C717B58F8CAE
    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/html;
    charset=utf-8

    <html><head><meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"></head><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class="">Pour Debian : aucune utilité<div class="">Pour l’éditeur :
    une simplification de la distribution de binaires. Comme pour SNAP, ils utilisent également AppImage</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Malheureusement, ce n’est pas aussi sérieux et comme ça ne gère pas vraiment les dépendances,
    c’est souvent monolithique.<br class=""><div><br class=""><blockquote type="cite" class=""><div class="">Le 7 juin 2025 à 05:47, Alex PADOLY &lt;<a href="mailto:alex.padoly@protonmail.com" class="">alex.padoly@protonmail.com</a>&gt; a écrit :</div><
    br class="Apple-interchange-newline"><div class=""><div style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px;" class=""><br class=""></div><div style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px;" class="">Quelle est l'utilité de SNAP? <br class=""
    </div><div style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px;" class="">Je trouve que Debian gère très bien les paquets.<br class=""></div>
    <div class="protonmail_signature_block" style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px;">
    <div class="protonmail_signature_block-user protonmail_signature_block-empty">

    </div>

    <div class="protonmail_signature_block-proton">
    Envoyé avec un e-mail sécurisé <a target="_blank" href="https://proton.me/mail/home" class="">Proton Mail</a>.
    </div>
    </div>
    <div style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14px;" class=""><br class=""></div><div class="protonmail_quote">
    Le vendredi 6 juin 2025 à 17:02, Pierre Malard &lt;<a href="mailto:plm4@mac.com" class="">plm4@mac.com</a>&gt; a écrit&nbsp;:<br class="">
    <blockquote class="protonmail_quote" type="cite">
    Le 6 juin 2025 à 12:06, hamster &lt;<a class="" href="mailto:hamster@suna.fdn.fr" rel="noreferrer nofollow noopener">hamster@suna.fdn.fr</a>&gt; a écrit :<br class=""><div class=""><blockquote class="" type="cite"><br class="Apple-
    interchange-newline"><div class=""><div class="">Le 03/06/2025 à 17:51, hamster a écrit&nbsp;:<br class=""><blockquote class="" type="cite">Je vois de plus en plus des gens a qui j'ai installé debian, qui veulent un nouveau logiciel, ils cherchent sur
    internet "installer trucbidule linux", ils tombent sur un snap fourni par un site web quelconque, ils le téléchargent et l'installent dans snap. Alors que le meme logiciel est disponible dans les dépots. Ca me hérisse ! C'est très windowsien comme mÃ
    ©thode de gestion des logiciels, et on a bien vu avec windows les problèmes que ca pose.<br class=""></blockquote><br class="">un tres joli exemple&nbsp;:<br class=""><a class="" href="https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A" target="_blank" rel="
    noreferrer nofollow noopener">https://www.youtube.com/watch?v=RplVth7bv-A</a><br class=""><br class=""></div></div></blockquote><br class=""></div><div class="">D’autan que Debian a monté le service «&nbsp;ExtRepo&nbsp;» (<a class="" href="https://
    packages.debian.org/bookworm/extrepo" target="_blank" rel="noreferrer nofollow noopener">https://packages.debian.org/bookworm/extrepo</a>) qui regroupe des paquets externes «&nbsp;soigneusement sélectionnés&nbsp;». Il suffit d’installer le paquet «
    &nbsp;extrepo » pour l’utiliser pour installer une entrée de dépôt externe dans votre configuration APT (voir le man&nbsp;<a class="" href="https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html" target="_blank" rel="noreferrer nofollow
    noopener">https://manpages.debian.org/bookworm/extrepo/extrepo.1p.en.html</a>)</div><br class=""><div class="">
    <div class="" style="letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;
    "><div class="" style="letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-
    space;"><div class="" style="letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-
    white-space;"><div class=""><div class=""><div class="" style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;;">--&nbsp;</div><div class="" style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Lucida Grande&quot;;"><span style="
    white-space: pre;" class="Apple-tab-span"> </span>M Pierre Malard</div></div></div></div></div></div>
    </div>

    <br class="">
    </blockquote><br class="">
    </div></div></blockquote></div><br class=""><div class="">
    <div dir="auto" style="caret-color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space;
    line-break: after-white-space;" class=""><div dir="auto" style="caret-color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-
    wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class=""><div dir="auto" style="caret-color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing:
    0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class=""><div><font face="Courier New" size="1" style="color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none;" class=""><span style="font-style:
    normal;" class="">--&nbsp;<br class="">M Pierre Malard</span></font><font face="Courier New" size="1" style="color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none;" class=""><span style="font-style: normal;" class=""><br class=""><br class=""></span></font><font
    face="Times" style="color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none;" class=""><span style="font-style: normal;" class="">&nbsp; &nbsp;«&nbsp;</span><i class="">SPAM : Spieced Pork and Meat</i>&nbsp;»<br class="">&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &
    nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;Pierre Dac (Londres, 1944)<br class=""><font size="1" class=""><span style="font-style: normal;" class="">Extrait de « Pierre DAC parle au Français » sur
    Radio Londres, le 24&nbsp;mars 1944, dans Drôle de guerre, éditions Omnibus (2008), pages 93&nbsp;à 96.&nbsp;(<a href="https://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1602d.htm" class="">https://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1602d.htm</a>)</span></font><br
    class=""></font><font face="Courier" size="1" style="color: rgb(0, 0, 0); text-decoration: none;" class=""><span style="font-style: normal;" class=""><br class="">&nbsp; &nbsp;|\ &nbsp; &nbsp; &nbsp;_,,,---,,_<br class="">&nbsp; &nbsp;/,`.-'`' &nbsp; &
    nbsp;-. &nbsp;;-;;,_<br class="">&nbsp; |,4- &nbsp;) )-,_. ,\ ( &nbsp;`'-'<br class="">&nbsp;'---''(_/--' &nbsp;`-'\_) &nbsp; πr<br class=""><br class="">perl -e '$_=q#: 3|\ 5_,3-3,2_:&nbsp;3/,`.'"'"'`'"'"' 5-. &nbsp;;-;;,_: &nbsp;|,A- &nbsp;) )-,_.&
    nbsp;,\ ( &nbsp;`'"'"'-'"'"': '"'"'-3'"'"'2(_/--'"'"'&nbsp;&nbsp;`-'"'"'\_): 24πr::#;y#:#\n#;s#(\D)(\d+)#$1x$2#ge;print'<br class="">- --&gt; Ce message n’engage que son auteur &lt;--</span></font></div></div></div></div>
    </div>
    <br class=""></div></body></html> --Apple-Mail=_29A9F681-8BF2-48A4-B116-C717B58F8CAE--

    -----BEGIN PGP SIGNATURE-----
    Version: GnuPG/MacGPG2 v2.2
    Comment: GPGTools - http://gpgtools.org

    iQEzBAEBCgAdFiEEcPBlpkb251eMzn+mKsHruJuVZaAFAmhD3mEACgkQKsHruJuV ZaC+KggAnGqWvP6FYkcv2kh2dZca1J7x2OS+3NXursi0ozw6kLlRv4tFc6b8Zdup rMHIsDx4a1KqRizHttSqyGAN2qt7VuGmGCnlo7+LMtBYc2LEbV0WpPwVOWYIiRkf gjP2bpZUdoc92OMh/vmr8P9EeuTdlvFJMDS88f153vratN5fhDGdmRLSUI5eK0iS 6LLgiKaYwepUv5fjbX5ldAp8UgVeUH5Ipt8FI4HwM8UxfuEopcIKB84/nfE/BhPQ XHUWxSTbJA7o7hYEVVeBGcJtlmMB6TNdCIXK9cJ9VawrmRZEHRDzVZa6wf0pKV9Q I42334cqF/hcBo3sG7bzxRSnMvAZHg==
    =pyrm
    -----END PGP SIGNATURE-----

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?UTF-8?Q?Beno=C3=AEt_Barbier?=@21:1/5 to All on Sat Jun 7 12:30:02 2025
    Le 7/06/25 à 05:47, Alex PADOLY a écrit :

    Quelle est l'utilité de SNAP?
    Je trouve que Debian gère très bien les paquets.

    L'utilité de SNAP/Appimage c'est de ne pas devoir compiler les sources
    sois même, quand les librairies de dépendances à la compilation ne sont
    pas en paquet Debian ou pas dans la version requise... Auquel cas, ça
    devient une vrai galère de compiler les sources des dépendances.


    --
    Benoît

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?UTF-8?Q?Beno=C3=AEt_Barbier?=@21:1/5 to All on Sat Jun 7 12:40:01 2025
    Le 7/06/25 à 12:28, Benoît Barbier a écrit :
    Le 7/06/25 à 05:47, Alex PADOLY a écrit :

    Quelle est l'utilité de SNAP?
    Je trouve que Debian gère très bien les paquets.

    L'utilité de SNAP/Appimage c'est de ne pas devoir compiler les sources
    sois même, quand les librairies de dépendances à la compilation ne sont pas en paquet Debian ou pas dans la version requise... Auquel cas, ça devient une vrai galère de compiler les sources des dépendances.


    Et quand le logiciel n'existe pas en paquet Debian ou pas dans une
    version récente, évidement !

    --
    Benoît

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?UTF-8?Q?Beno=C3=AEt_Barbier?=@21:1/5 to All on Sat Jun 7 13:00:01 2025
    Le 7/06/25 à 08:38, Pierre Malard a écrit :
    Pour Debian : aucune utilité

    Il y a aussi l'utilisateur du logiciel…
    Comme indiqué dans mon courriel précédant, de mon point de vue, ça
    devient indispensable quand deux problèmes s'additionnent :

    1) le logiciel n'existe pas en paquet Debian ou pas dans une version
    récente ;

    ET

    2) les librairies de dépendances à la compilation ne sont pas en paquet Debian ou pas dans la version requise.

    Dans ce cas, compiler les dépendances, savoir où les installer pour qu’elles soient vues pas la compilation du logiciel, sans qu’elles
    soient en conflit avec les librairies en paquet Debian…
    Là je dois dire que ça commence à bien me saouler et je capitule…

    --
    Benoît

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?UTF-8?Q?S=C3=A9bastien_NOBILI?=@21:1/5 to All on Mon Jun 9 10:50:01 2025
    Bonjour,

    Le 2025-06-06 16:22, Benoît Barbier a écrit :
    Avant d'installer extrepo comment je peux savoir ce que ça va
    m'apporter comme dépôt externe de façon à consulter la liste des
    paquets et les versions avant ?

    Ça se passe là : https://salsa.debian.org/extrepo-team/extrepo-data/-/tree/master/repos/debian

    Sébastien

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?utf-8?Q?S=C3=A9bastien?= Dinot@21:1/5 to All on Mon Jun 9 23:40:01 2025
    Bonjour,

    Alex PADOLY a écrit :
    Quelle est l'utilité de SNAP?
    Je trouve que Debian gère très bien les paquets.

    Grosso modo, le déploiement d'une application peut s'envisager de deux manières bien différentes :

    * Déploiement intégré (au système hôte) : l'application a été conçue et
    compilée pour fonctionner avec les bibliothèques disponibles
    nativement sur le système hôte. Dans ce cas, le « paquet » de
    l'application ne fournit que l'application et les ressources externes
    associées (documentation, fichiers de configuration, icônes et autres
    ressources multimédia spécifiques).

    * Déploiement autoportant : l'objectif est de rendre le plus possible
    l'application indépendante du système hôte, de s'approcher d'un
    fonctionnement en vase clos. En plus des ressources précédemment
    évoquées, le paquet fournit alors l'ensemble des bibliothèques dont
    dépend l'application, dans la version prévue par le développeur de
    l'application.

    En schématisant un peu, la première approche est l'approche historique
    des systèmes Unix, la seconde, est celle de macOS et, dans une moindre
    mesure, de MS-Windows. C'est aussi celle des conteneurs plus ou moins cloisonnés que sont FlatPak, AppImage, Snap et Docker.

    Chacune des approches a des avantages et inconvénients, différents (ou
    plus ou moins prégnants) selon qu'on est développeur de l'application, administrateur du système ou utilisateur de l'application.

    Pour l'administrateur :

    * Le déploiement intégré facilite la maintenance du système et réduit
    les ressources requises sur disque et en RAM. En mettant à jour la
    bibliothèque lorsqu'un bogue ou une faille de sécurité est identifié,
    on patche d'un coup toutes les applications qui l'utilisent. C'est
    idéal du point de vue de la sécurité. Une seule copie de la
    bibliothèque est stockée sur le disque et une seule copie est chargée
    en mémoire. Le déploiement intégré est donc moins couteux en
    ressources matérielles, mais les ressources disponibles augmentant
    avec le temps, cet argument porte de moins en moins (sauf, sans doute,
    dans l'embarqué). Par contre, si l'ABI de la bibliothèque change,
    toutes les applications qui l'utilisent doivent être recompilées et un
    nouveau paquet doit être publié pour chacune d'entre elles. La
    propagation des corrections peut de ce fait être ralentie.

    * Le déploiement autoportant fait que la mise à jour du système est sans
    effet sur l'application. Celle-ci, ou plutôt son paquet, doit faire
    l'objet d'une mise à jour spécifique. La mise à disposition d'une
    nouvelle version d'un paquet dépend de la réactivité des mainteneurs
    de l'application. La sécurisation du système est donc progressive.
    Pour l'administrateur et du point de vue de la sécurité, c'est un
    cauchemar. Ce problème est cependant contrebalancé par le
    cloisonnement qu'opèrent les conteneurs. S'il est strict et propre,
    l'application n'a qu'un accès limité au système. Les failles de
    sécurité dont elle souffre ont donc un pouvoir de nuisance limité.

    Quelle stratégie l'emporte auprès des administrateurs ? Pour l'instant, aucune, même si on sent bien que le vent change et que le déploiement autoportant est en train de gagner des adeptes (pas grâce à Snap,
    FlatPak ou AppImage, mais grâce aux véritables conteneurs que sont
    Docker et consors).

    Pour le développeur :

    * Le déploiement intégré est un fardeau qui lui prend une énergie
    considérable et l'empêche de se concentrer sur des fonctions utiles et
    des tâches plus motivantes. En effet, le développeur n'est pas libre
    d'utiliser la version qui lui plait d'une bibliothèque, mais celle
    disponible sur l'environnement cible. Lorsque les environnements
    cibles se multiplient, les versions aussi. Et ce n'est pas qu'un
    problème de plateforme GNU/Linux ou MS-Windows ou macOS. La version de
    la bibliothèque mise à disposition diffère selon la distribution
    (Debian, Mint, Alma, Manjaro, OpenSuse…), selon la version de cette
    distribution (Debian Bullseye, Bookworm ou Trixie), selon que le
    système est mis à jour six fois par jour ou une fois par semestre,
    selon qu'il est déployé sur une plateforme Intel ou ARM. L'API, les
    fonctions offertes, les performances, les bogues ne sont donc pas les
    mêmes d'un environnement à l'autre. Et je ne parle même pas des
    options de compilation choisies par les mainteneurs. En outre, une
    application dépend en général de plusieurs bibliothèques, au point
    qu'il devient « impossible » de trouver un socle commun à tous les
    environnements.

    Le développeur doit s'interdire d'utiliser les versions trop récentes
    des bibliothèques, dont les fonctions qui lui font de l'œil et
    pourraient résoudre efficacement ses problèmes. C'est frustrant.
    Lorsqu'un utilisateur lui signale un bogue, le développeur doit
    précisément caractériser son environnement, puis réussir à reproduire
    cet environnement s'il ne reproduit pas le bogue dans son
    environnement de travail habituel. C'est usant. J'ai eu de nombreux
    témoignages directs à ce sujet et je connais plus d'un projet qui
    a cessé de supporter certains environnements pour réduire la charge
    sur les mainteneurs.

    * Il ne faut donc pas s'étonner que de plus en plus de projets décident
    de s'émanciper, qu'ils créent dans un conteneur un environnement
    parfaitement maitrisé par eux et autoportant, et qu'ils déclarent ne
    supporter que les déploiements effectués via ce conteneur (c'est par
    exemple le cas de Discourse). Le déploiement autoportant engendre
    cependant de nouvelles responsabilités pour les développeurs de
    l'application. Puisqu'ils ont créé l'environnement, ils en deviennent
    responsables. Il leur incombe d'assurer la veille technologique et
    sécuritaire sur les composants qu'ils utilisent, et de fournir dans
    les meilleurs délais des versions corrigeant les problèmes.

    Un déploiement qui s'abstrait des contraintes du système, c'est aussi
    ce que recherchent les développeurs Python avec leurs « virtual
    envs », mais c'est aussi ce qu'apprécient les développeurs Rust et Go.
    Et là, on ne parle même pas de Snap ou de Docker.

    Je pense que de plus en plus de développeurs parmi ceux qui veulent que
    leur application fonctionne « partout » vont succomber au charme des déploiements autoportants.

    Pour l'utilisateur :

    * Il est bien souvent administrateur de son propre poste ; ce que j'ai
    dit pour l'administrateur vaut en partie pour l'utilisateur.

    * Mais de manière générale, un simple utilisateur est cependant moins
    sensible aux questions de sécurité. Son besoin n'est pas d'assurer
    l'intégrité d'un système, mais la production d'un document, la
    réalisation d'une tâche, au moyen d'un ou plusieurs logiciels. Cet
    utilisateur peut être frustré de ne disposer que d'une version
    antédiluvienne de son outil préféré dans les dépôts natifs de sa
    distribution. S'il apprend qu'une version bien plus récente de l'outil
    est disponible dans un dépôt tiers ou via un paquet Snap ou AppImage,
    il hésitera rarement à s'approvisionner par ce biais.

    L'utilisateur n'a guère conscience des enjeux et il est seulement
    intéressé par la satisfaction de ses besoins, ce qui se comprend (j'ai moi-même ce comportement dans beaucoup d'autres domaines, par exemple,
    avec ma voiture : la seule chose qui m'intéresse est qu'elle fonctionne
    et m'emmène à bon port, je prends rendez-vous au garage pour l'entretien
    et je paie, le reste, c'est le problème du garagiste, pas le mien).

    Au final, quoi qu'on en pense, je suis persuadé que l'approche
    déploiement autoportant / conteneur va finir par l'emporter et qu'un
    jour où l'autre, notre système d'exploitation se résumera à un socle minimaliste faisant tourner peu ou prou tous nos outils dans autant de conteneurs à la porosité minimale. Il me semble que c'est la voie que proposent déjà les distributions Ubuntu Core et Zorin OS.

    Sébastien


    --
    Sébastien Dinot, sebastien.dinot@free.fr
    https://www.palabritudes.net/
    Ne goutez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer !

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From Pierre Malard@21:1/5 to All on Tue Jun 10 10:20:01 2025
    --Apple-Mail=_3BAF6BCA-BA17-43D9-9EC0-F4B61FBB56F3
    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/plain;
    charset=utf-8

    Bonjour et merci de cet excellente analyse.

    En tant qu’administrateur de nombreux serveurs sur un réseau dont j’administre et assure l’intégrité global des accès aussi bien vis-à-vis du fournisseur d’accès que des utilisateurs et devant absolument assurer au maximum la sécurité
    globale du réseau que j'administre mais ne disposant pas des ressources des gros opérateurs (OVH, IONOS, ScaleWay, Google, AMV, Azure, …) je dois bien avouer que je ne peux que dire que le taux de contraintes sur la tenue des serveurs est bien une
    cote mal taillée. Il faut aussi tenir compte du fait que l’utilisateur final, même s’il connait *nix, n’a souvent que peu de connaissances des conséquences d’une serveur mal sécurisé et a trop souvent l’idée du « ça ne me concerne pas »
    sans se soucier du fait que ça pourrait bien le concerner directement si son serveur est victime de l’attaque sur le serveur du voisin…

    Il y a aussi un point négatif sur les déploiements intégrés :
    * Le fait qu’on ne peut suivre raisonnablement les N sources d’émission (FlatPack, Snap, AppImage, Docker, …) en fonction des outils utilisés sur chaque serveur. Cela alourdi conséquemment le suivit des serveurs sans en garantir l’intégrité.

    Quant à l’argument de bibliothèques « ante-dilluviennes » présentes sur les distributions LTS, vous me permettrez de douter de celui-ci. Soit le développement est … en développement, et oui, le fait d’avoir la dernière version d’une
    bibliothèque peut être importante mais on ne peut présenter ce développement comme opérationnel et distribuable à tous. Soit on souhaite le distribuer en tant qu’opérationnel (professionnel) et là, il est plus sérieux de s’appuyer sur des
    versions de bibliothèques solides, opérationnelles et stables fournies par la communauté plutôt que le dernier petit bijou dont on ne connait pas véritablement et la stabilité et même finalement l’avenir.

    Pour un responsable de sécurité, lire comme un argument positif que les containers peuvent être la solution car phagocytées; lire que « S'il est strict et propre, l'application n'a qu'un accès limité au système » hérisse le poil. D’autre part
    si le développeur gagne du temps et de la sueur en limitant ses distributions il se charge d’une lourde charge de suivit et de mise-à-jour dans l’avenir immédiat.

    Je suis d’accord sur les conclusions même si je les redoute.

    Toutes ces réflexions viennent finalement de la faiblesse des ressources humaines disponibles à tous les étages de la construction, du suivit des applications proposées.
    Le développement « en continu » pourrait être LA solution à la seule condition de savoir positionner le curseur entre ce qu’est un développement d’un passage en version stable. C’est toute la science et le sérieux d’une distribution comme
    Debian en fait. Mais cela demande … de lourdes ressources humaines, une procédure stricte à la fois de validation et de tests. C’est tout un travail dans l’ombre et peu valorisé ni valorisante. Or, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas
    des modules en développement et pas parce que ces développeurs ne sont pas sérieux.

    En tout cas merci à vous pour ce point de vue explicite et circonstancié.

    Le 9 juin 2025 à 23:36, Sébastien Dinot <sebastien.dinot@free.fr> a écrit :

    Bonjour,

    Alex PADOLY a écrit :
    Quelle est l'utilité de SNAP?
    Je trouve que Debian gère très bien les paquets.

    Grosso modo, le déploiement d'une application peut s'envisager de deux manières bien différentes :

    * Déploiement intégré (au système hôte) : l'application a été conçue et
    compilée pour fonctionner avec les bibliothèques disponibles
    nativement sur le système hôte. Dans ce cas, le « paquet » de
    l'application ne fournit que l'application et les ressources externes
    associées (documentation, fichiers de configuration, icônes et autres
    ressources multimédia spécifiques).

    * Déploiement autoportant : l'objectif est de rendre le plus possible
    l'application indépendante du système hôte, de s'approcher d'un
    fonctionnement en vase clos. En plus des ressources précédemment
    évoquées, le paquet fournit alors l'ensemble des bibliothèques dont
    dépend l'application, dans la version prévue par le développeur de
    l'application.

    En schématisant un peu, la première approche est l'approche historique
    des systèmes Unix, la seconde, est celle de macOS et, dans une moindre mesure, de MS-Windows. C'est aussi celle des conteneurs plus ou moins cloisonnés que sont FlatPak, AppImage, Snap et Docker.

    Chacune des approches a des avantages et inconvénients, différents (ou
    plus ou moins prégnants) selon qu'on est développeur de l'application, administrateur du système ou utilisateur de l'application.

    Pour l'administrateur :

    * Le déploiement intégré facilite la maintenance du système et réduit
    les ressources requises sur disque et en RAM. En mettant à jour la
    bibliothèque lorsqu'un bogue ou une faille de sécurité est identifié,
    on patche d'un coup toutes les applications qui l'utilisent. C'est
    idéal du point de vue de la sécurité. Une seule copie de la
    bibliothèque est stockée sur le disque et une seule copie est chargée
    en mémoire. Le déploiement intégré est donc moins couteux en
    ressources matérielles, mais les ressources disponibles augmentant
    avec le temps, cet argument porte de moins en moins (sauf, sans doute,
    dans l'embarqué). Par contre, si l'ABI de la bibliothèque change,
    toutes les applications qui l'utilisent doivent être recompilées et un
    nouveau paquet doit être publié pour chacune d'entre elles. La
    propagation des corrections peut de ce fait être ralentie.

    * Le déploiement autoportant fait que la mise à jour du système est sans
    effet sur l'application. Celle-ci, ou plutôt son paquet, doit faire
    l'objet d'une mise à jour spécifique. La mise à disposition d'une
    nouvelle version d'un paquet dépend de la réactivité des mainteneurs
    de l'application. La sécurisation du système est donc progressive.
    Pour l'administrateur et du point de vue de la sécurité, c'est un
    cauchemar. Ce problème est cependant contrebalancé par le
    cloisonnement qu'opèrent les conteneurs. S'il est strict et propre,
    l'application n'a qu'un accès limité au système. Les failles de
    sécurité dont elle souffre ont donc un pouvoir de nuisance limité.

    Quelle stratégie l'emporte auprès des administrateurs ? Pour l'instant, aucune, même si on sent bien que le vent change et que le déploiement autoportant est en train de gagner des adeptes (pas grâce à Snap,
    FlatPak ou AppImage, mais grâce aux véritables conteneurs que sont
    Docker et consors).

    Pour le développeur :

    * Le déploiement intégré est un fardeau qui lui prend une énergie
    considérable et l'empêche de se concentrer sur des fonctions utiles et
    des tâches plus motivantes. En effet, le développeur n'est pas libre
    d'utiliser la version qui lui plait d'une bibliothèque, mais celle
    disponible sur l'environnement cible. Lorsque les environnements
    cibles se multiplient, les versions aussi. Et ce n'est pas qu'un
    problème de plateforme GNU/Linux ou MS-Windows ou macOS. La version de
    la bibliothèque mise à disposition diffère selon la distribution
    (Debian, Mint, Alma, Manjaro, OpenSuse…), selon la version de cette
    distribution (Debian Bullseye, Bookworm ou Trixie), selon que le
    système est mis à jour six fois par jour ou une fois par semestre,
    selon qu'il est déployé sur une plateforme Intel ou ARM. L'API, les
    fonctions offertes, les performances, les bogues ne sont donc pas les
    mêmes d'un environnement à l'autre. Et je ne parle même pas des
    options de compilation choisies par les mainteneurs. En outre, une
    application dépend en général de plusieurs bibliothèques, au point
    qu'il devient « impossible » de trouver un socle commun à tous les
    environnements.

    Le développeur doit s'interdire d'utiliser les versions trop récentes
    des bibliothèques, dont les fonctions qui lui font de l'œil et
    pourraient résoudre efficacement ses problèmes. C'est frustrant.
    Lorsqu'un utilisateur lui signale un bogue, le développeur doit
    précisément caractériser son environnement, puis réussir à reproduire
    cet environnement s'il ne reproduit pas le bogue dans son
    environnement de travail habituel. C'est usant. J'ai eu de nombreux
    témoignages directs à ce sujet et je connais plus d'un projet qui
    a cessé de supporter certains environnements pour réduire la charge
    sur les mainteneurs.

    * Il ne faut donc pas s'étonner que de plus en plus de projets décident
    de s'émanciper, qu'ils créent dans un conteneur un environnement
    parfaitement maitrisé par eux et autoportant, et qu'ils déclarent ne
    supporter que les déploiements effectués via ce conteneur (c'est par
    exemple le cas de Discourse). Le déploiement autoportant engendre
    cependant de nouvelles responsabilités pour les développeurs de
    l'application. Puisqu'ils ont créé l'environnement, ils en deviennent
    responsables. Il leur incombe d'assurer la veille technologique et
    sécuritaire sur les composants qu'ils utilisent, et de fournir dans
    les meilleurs délais des versions corrigeant les problèmes.

    Un déploiement qui s'abstrait des contraintes du système, c'est aussi
    ce que recherchent les développeurs Python avec leurs « virtual
    envs », mais c'est aussi ce qu'apprécient les développeurs Rust et Go.
    Et là, on ne parle même pas de Snap ou de Docker.

    Je pense que de plus en plus de développeurs parmi ceux qui veulent que
    leur application fonctionne « partout » vont succomber au charme des déploiements autoportants.

    Pour l'utilisateur :

    * Il est bien souvent administrateur de son propre poste ; ce que j'ai
    dit pour l'administrateur vaut en partie pour l'utilisateur.

    * Mais de manière générale, un simple utilisateur est cependant moins
    sensible aux questions de sécurité. Son besoin n'est pas d'assurer
    l'intégrité d'un système, mais la production d'un document, la
    réalisation d'une tâche, au moyen d'un ou plusieurs logiciels. Cet
    utilisateur peut être frustré de ne disposer que d'une version
    antédiluvienne de son outil préféré dans les dépôts natifs de sa
    distribution. S'il apprend qu'une version bien plus récente de l'outil
    est disponible dans un dépôt tiers ou via un paquet Snap ou AppImage,
    il hésitera rarement à s'approvisionner par ce biais.

    L'utilisateur n'a guère conscience des enjeux et il est seulement intéressé par la satisfaction de ses besoins, ce qui se comprend (j'ai moi-même ce comportement dans beaucoup d'autres domaines, par exemple,
    avec ma voiture : la seule chose qui m'intéresse est qu'elle fonctionne
    et m'emmène à bon port, je prends rendez-vous au garage pour l'entretien
    et je paie, le reste, c'est le problème du garagiste, pas le mien).

    Au final, quoi qu'on en pense, je suis persuadé que l'approche
    déploiement autoportant / conteneur va finir par l'emporter et qu'un
    jour où l'autre, notre système d'exploitation se résumera à un socle minimaliste faisant tourner peu ou prou tous nos outils dans autant de conteneurs à la porosité minimale. Il me semble que c'est la voie que proposent déjà les distributions Ubuntu Core et Zorin OS.

    Sébastien


    --
    Sébastien Dinot, sebastien.dinot@free.fr
    https://www.palabritudes.net/
    Ne goutez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer !


    --
    M Pierre Malard

    « L'émancipation politique doit marcher de pair avec l'émancipation
    sociale ou les résultats sont désastreux »
    Romain Gary - "Les racines du ciel"
    |\ _,,,---,,_
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    --Apple-Mail=_3BAF6BCA-BA17-43D9-9EC0-F4B61FBB56F3
    Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
    Content-Type: text/html;
    charset=utf-8

    <html><head><meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"></head><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class="">Bonjour et merci de cet excellente analyse.<div class=""><br
    class=""></div><div class="">En tant qu’administrateur de nombreux serveurs sur un réseau dont j’administre et assure l’intégrité global des accès aussi bien vis-à-vis du fournisseur d’accès que des utilisateurs et devant absolument assurer
    au maximum la sécurité globale du réseau que j'administre mais ne disposant pas des ressources des gros opérateurs (OVH, IONOS, ScaleWay, Google, AMV, Azure, …) je dois bien avouer que je ne peux que dire que le taux de contraintes sur la tenue des
    serveurs est bien une cote mal taillée. Il faut aussi tenir compte du fait que l’utilisateur final, même s’il connait *nix, n’a souvent que peu de connaissances des conséquences d’une serveur mal sécurisé et a trop souvent l’idée du «&
    nbsp;ça ne me concerne pas&nbsp;» sans se soucier du fait que ça pourrait bien le concerner directement si son serveur est victime de l’attaque sur le serveur du voisin…</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Il y a aussi un point né
    gatif sur les déploiements intégrés :</div><div class="">* Le fait qu’on ne peut suivre raisonnablement les N sources d’émission (FlatPack, Snap, AppImage, Docker, …) en fonction des outils utilisés sur chaque serveur. Cela alourdi consé
    quemment le suivit des serveurs sans en garantir l’intégrité.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Quant à l’argument de bibliothèques «&nbsp;ante-dilluviennes&nbsp;» présentes sur les distributions LTS, vous me permettrez de
    douter de celui-ci. Soit le développement est … en développement, et oui, le fait d’avoir la dernière version d’une bibliothèque peut être importante mais on ne peut présenter ce développement comme opérationnel et distribuable à tous.
    Soit on souhaite le distribuer en tant qu’opérationnel (professionnel) et là, il est plus sérieux de s’appuyer sur des versions de bibliothèques solides, opérationnelles et stables fournies par la communauté plutôt que le dernier petit bijou
    dont on ne connait pas véritablement et la stabilité et même finalement l’avenir.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Pour un responsable de sécurité, lire comme un argument positif que les containers peuvent être la solution car
    phagocytées; lire que « S'il est strict et propre, l'application n'a qu'un accès limité au système&nbsp;» hérisse le poil. D’autre part si le développeur gagne du temps et de la sueur en limitant ses distributions il se charge d’une lourde
    charge de suivit et de mise-à-jour dans l’avenir immédiat.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Je suis d’accord sur les conclusions même si je les redoute.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Toutes ces réflexions
    viennent finalement de la faiblesse des ressources humaines disponibles à tous les étages de la construction, du suivit des applications proposées.&nbsp;</div><div class="">Le développement «&nbsp;en continu&nbsp;» pourrait être LA solution à la
    seule condition de savoir positionner le curseur entre ce qu’est un développement d’un passage en version stable. C’est toute la science et le sérieux d’une distribution comme Debian en fait. Mais cela demande … de lourdes ressources humaines,
    une procédure stricte à la fois de validation et de tests. C’est tout un travail dans l’ombre et peu valorisé ni valorisante. Or, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas des modules en développement et pas parce que ces développeurs ne
    sont pas sérieux.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">En tout cas merci à vous pour ce point de vue explicite et circonstancié.<br class=""><div><br class=""><blockquote type="cite" class=""><div class="">Le 9 juin 2025 à 23:36, Sé
    bastien Dinot &lt;<a href="mailto:sebastien.dinot@free.fr" class="">sebastien.dinot@free.fr</a>&gt; a écrit :</div><br class="Apple-interchange-newline"><div class=""><div class="">Bonjour,<br class=""><br class="">Alex PADOLY a écrit :<br class=""><
    blockquote type="cite" class="">Quelle est l'utilité de SNAP?<br class="">Je trouve que Debian gère très bien les paquets.<br class=""></blockquote><br class="">Grosso modo, le déploiement d'une application peut s'envisager de deux<br class="">maniè
    res bien différentes :<br class=""><br class="">* Déploiement intégré (au système hôte) : l'application a été conçue et<br class=""> &nbsp;compilée pour fonctionner avec les bibliothèques disponibles<br class=""> &nbsp;nativement sur le
    système hôte. Dans ce cas, le « paquet » de<br class=""> &nbsp;l'application ne fournit que l'application et les ressources externes<br class=""> &nbsp;associées (documentation, fichiers de configuration, icônes et autres<br class=""> &nbsp;
    ressources multimédia spécifiques).<br class=""><br class="">* Déploiement autoportant : l'objectif est de rendre le plus possible<br class=""> &nbsp;l'application indépendante du système hôte, de s'approcher d'un<br class=""> &nbsp;
    fonctionnement en vase clos. En plus des ressources précédemment<br class=""> &nbsp;évoquées, le paquet fournit alors l'ensemble des bibliothèques dont<br class=""> &nbsp;dépend l'application, dans la version prévue par le développeur de<br class=
    ""> &nbsp;l'application.<br class=""><br class="">En schématisant un peu, la première approche est l'approche historique<br class="">des systèmes Unix, la seconde, est celle de macOS et, dans une moindre<br class="">mesure, de MS-Windows. C'est aussi
    celle des conteneurs plus ou moins<br class="">cloisonnés que sont FlatPak, AppImage, Snap et Docker.<br class=""><br class="">Chacune des approches a des avantages et inconvénients, différents (ou<br class="">plus ou moins prégnants) selon qu'on est
    développeur de l'application,<br class="">administrateur du système ou utilisateur de l'application.<br class=""><br class="">Pour l'administrateur :<br class=""><br class="">* Le déploiement intégré facilite la maintenance du système et réduit<
    br class=""> &nbsp;les ressources requises sur disque et en RAM. En mettant à jour la<br class=""> &nbsp;bibliothèque lorsqu'un bogue ou une faille de sécurité est identifié,<br class=""> &nbsp;on patche d'un coup toutes les applications qui l'
    utilisent. C'est<br class=""> &nbsp;idéal du point de vue de la sécurité. Une seule copie de la<br class=""> &nbsp;bibliothèque est stockée sur le disque et une seule copie est chargée<br class=""> &nbsp;en mémoire. Le déploiement intégré est
    donc moins couteux en<br class=""> &nbsp;ressources matérielles, mais les ressources disponibles augmentant<br class=""> &nbsp;avec le temps, cet argument porte de moins en moins (sauf, sans doute,<br class=""> &nbsp;dans l'embarqué). Par contre, si l'
    ABI de la bibliothèque change,<br class=""> &nbsp;toutes les applications qui l'utilisent doivent être recompilées et un<br class=""> &nbsp;nouveau paquet doit être publié pour chacune d'entre elles. La<br class=""> &nbsp;propagation des corrections
    peut de ce fait être ralentie.<br class=""><br class="">* Le déploiement autoportant fait que la mise à jour du système est sans<br class=""> &nbsp;effet sur l'application. Celle-ci, ou plutôt son paquet, doit faire<br class=""> &nbsp;l'objet d'une
    mise à jour spécifique. La mise à disposition d'une<br class=""> &nbsp;nouvelle version d'un paquet dépend de la réactivité des mainteneurs<br class=""> &nbsp;de l'application. La sécurisation du système est donc progressive.<br class=""> &nbsp;
    Pour l'administrateur et du point de vue de la sécurité, c'est un<br class=""> &nbsp;cauchemar. Ce problème est cependant contrebalancé par le<br class=""> &nbsp;cloisonnement qu'opèrent les conteneurs. S'il est strict et propre,<br class=""> &nbsp;
    l'application n'a qu'un accès limité au système. Les failles de<br class=""> &nbsp;sécurité dont elle souffre ont donc un pouvoir de nuisance limité.<br class=""><br class="">Quelle stratégie l'emporte auprès des administrateurs ? Pour l'
    instant,<br class="">aucune, même si on sent bien que le vent change et que le déploiement<br class="">autoportant est en train de gagner des adeptes (pas grâce à Snap,<br class="">FlatPak ou AppImage, mais grâce aux véritables conteneurs que sont<
    br class="">Docker et consors).<br class=""><br class="">Pour le développeur :<br class=""><br class="">* Le déploiement intégré est un fardeau qui lui prend une énergie<br class=""> &nbsp;considérable et l'empêche de se concentrer sur des
    fonctions utiles et<br class=""> &nbsp;des tâches plus motivantes. En effet, le développeur n'est pas libre<br class=""> &nbsp;d'utiliser la version qui lui plait d'une bibliothèque, mais celle<br class=""> &nbsp;disponible sur l'environnement cible.
    Lorsque les environnements<br class=""> &nbsp;cibles se multiplient, les versions aussi. Et ce n'est pas qu'un<br class=""> &nbsp;problème de plateforme GNU/Linux ou MS-Windows ou macOS. La version de<br class=""> &nbsp;la bibliothèque mise à
    disposition diffère selon la distribution<br class=""> &nbsp;(Debian, Mint, Alma, Manjaro, OpenSuse…), selon la version de cette<br class=""> &nbsp;distribution (Debian Bullseye, Bookworm ou Trixie), selon que le<br class=""> &nbsp;système est mis à
    jour six fois par jour ou une fois par semestre,<br class=""> &nbsp;selon qu'il est déployé sur une plateforme Intel ou ARM. L'API, les<br class=""> &nbsp;fonctions offertes, les performances, les bogues ne sont donc pas les<br class=""> &nbsp;mêmes d'
    un environnement à l'autre. Et je ne parle même pas des<br class=""> &nbsp;options de compilation choisies par les mainteneurs. En outre, une<br class=""> &nbsp;application dépend en général de plusieurs bibliothèques, au point<br class=""> &nbsp;
    qu'il devient « impossible » de trouver un socle commun à tous les<br class=""> &nbsp;environnements.<br class=""><br class=""> &nbsp;Le développeur doit s'interdire d'utiliser les versions trop récentes<br class=""> &nbsp;des bibliothèques,
    dont les fonctions qui lui font de l'Å“il et<br class=""> &nbsp;pourraient résoudre efficacement ses problèmes. C'est frustrant.<br class=""> &nbsp;Lorsqu'un utilisateur lui signale un bogue, le développeur doit<br class=""> &nbsp;précisément caractÃ
    ©riser son environnement, puis réussir à reproduire<br class=""> &nbsp;cet environnement s'il ne reproduit pas le bogue dans son<br class=""> &nbsp;environnement de travail habituel. C'est usant. J'ai eu de nombreux<br class=""> &nbsp;témoignages
    directs à ce sujet et je connais plus d'un projet qui<br class=""> &nbsp;a cessé de supporter certains environnements pour réduire la charge<br class=""> &nbsp;sur les mainteneurs.<br class=""><br class="">* Il ne faut donc pas s'étonner que de plus
    en plus de projets décident<br class=""> &nbsp;de s'émanciper, qu'ils créent dans un conteneur un environnement<br class=""> &nbsp;parfaitement maitrisé par eux et autoportant, et qu'ils déclarent ne<br class=""> &nbsp;supporter que les dé
    ploiements effectués via ce conteneur (c'est par<br class=""> &nbsp;exemple le cas de Discourse). Le déploiement autoportant engendre<br class=""> &nbsp;cependant de nouvelles responsabilités pour les développeurs de<br class=""> &nbsp;l'application.
    Puisqu'ils ont créé l'environnement, ils en deviennent<br class=""> &nbsp;responsables. Il leur incombe d'assurer la veille technologique et<br class=""> &nbsp;sécuritaire sur les composants qu'ils utilisent, et de fournir dans<br class=""> &nbsp;les
    meilleurs délais des versions corrigeant les problèmes.<br class=""><br class=""> &nbsp;Un déploiement qui s'abstrait des contraintes du système, c'est aussi<br class=""> &nbsp;ce que recherchent les développeurs Python avec leurs « virtual<br
    class=""> &nbsp;envs », mais c'est aussi ce qu'apprécient les développeurs Rust et Go.<br class=""> &nbsp;Et là, on ne parle même pas de Snap ou de Docker.<br class=""><br class="">Je pense que de plus en plus de développeurs parmi ceux qui
    veulent que<br class="">leur application fonctionne «&nbsp;partout » vont succomber au charme des<br class="">déploiements autoportants.<br class=""><br class="">Pour l'utilisateur :<br class=""><br class="">* Il est bien souvent administrateur de
    son propre poste ; ce que j'ai<br class=""> &nbsp;dit pour l'administrateur vaut en partie pour l'utilisateur.<br class=""><br class="">* Mais de manière générale, un simple utilisateur est cependant moins<br class=""> &nbsp;sensible aux questions
    de sécurité. Son besoin n'est pas d'assurer<br class=""> &nbsp;l'intégrité d'un système, mais la production d'un document, la<br class=""> &nbsp;réalisation d'une tâche, au moyen d'un ou plusieurs logiciels. Cet<br class=""> &nbsp;utilisateur peut
    être frustré de ne disposer que d'une version<br class=""> &nbsp;antédiluvienne de son outil préféré dans les dépôts natifs de sa<br class=""> &nbsp;distribution. S'il apprend qu'une version bien plus récente de l'outil<br class=""> &nbsp;est
    disponible dans un dépôt tiers ou via un paquet Snap ou AppImage,<br class=""> &nbsp;il hésitera rarement à s'approvisionner par ce biais.<br class=""><br class="">L'utilisateur n'a guère conscience des enjeux et il est seulement<br class="">inté
    ressé par la satisfaction de ses besoins, ce qui se comprend (j'ai<br class="">moi-même ce comportement dans beaucoup d'autres domaines, par exemple,<br class="">avec ma voiture : la seule chose qui m'intéresse est qu'elle fonctionne<br class="">et
    m'emmène à bon port, je prends rendez-vous au garage pour l'entretien<br class="">et je paie, le reste, c'est le problème du garagiste, pas le mien).<br class=""><br class="">Au final, quoi qu'on en pense, je suis persuadé que l'approche<br class="">
    déploiement autoportant / conteneur va finir par l'emporter et qu'un<br class="">jour où l'autre, notre système d'exploitation se résumera à un socle<br class="">minimaliste faisant tourner peu ou prou tous nos outils dans autant de<br class="">
    conteneurs à la porosité minimale. Il me semble que c'est la voie que<br class="">proposent déjà les distributions Ubuntu Core et Zorin OS.<br class=""><br class="">Sébastien<br class=""><br class=""><br class="">-- <br class="">Sébastien Dinot, <a
    href="mailto:sebastien.dinot@free.fr" class="">sebastien.dinot@free.fr</a><br class=""><a href="https://www.palabritudes.net/" class="">https://www.palabritudes.net/</a><br class="">Ne goutez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer !<
    br class=""><br class=""></div></div></blockquote></div><br class=""><div class="">
    <div style="color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-
    white-space;" class=""><div style="color: rgb(0, 0, 0); letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode:
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    word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class=""><div class=""><div class=""><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;;" class="">--&nbsp;</div><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-
    family: &quot;Lucida Grande&quot;;" class=""><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>M Pierre Malard</div><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;; min-height: 11px;" class=""><br class=""></
    </div></div><div style="margin: 0px; font-size: 10px; font-family: &quot;Courier New&quot;; min-height: 11px;" class=""><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class="">&nbsp; &nbsp;«&nbsp;<i class="">L'émancipation politique
    doit marcher de pair avec l'émancipation</i></div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times;" class=""><i class="">&nbsp; &nbsp;&nbsp;sociale ou les résultats sont désastreux&nbsp;</i>»</div><div style="font-size: 12px; margin: 0px;
    font-family: Times;" class=""><span class="Apple-tab-span" style="white-space: pre;"> </span>&nbsp; &nbsp;&nbsp;Romain Gary - "Les racines du ciel"</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp; &nbsp;|\&nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;_,,,---,,_</div><div
    style="margin: 0px;" class="">&nbsp;&nbsp;&nbsp;/,`.-'`'&nbsp; &nbsp;&nbsp;-.&nbsp;&nbsp;;-;;,_</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;&nbsp;|,4-&nbsp;&nbsp;) )-,_. ,\ (&nbsp;&nbsp;`'-'</div><div style="margin: 0px;" class="">&nbsp;'---''(_/--'&
    nbsp;&nbsp;`-'\_) &nbsp; πr</div><div style="font-size: 12px; margin: 0px; font-family: Times; min-height: 14px;" class=""><br class=""></div><div style="margin: 0px;" class="">perl -e '$_=q#: 3|\ 5_,3-3,2_: 3/,`.'"'"'`'"'"' 5-. &nbsp;;-;;,_: &nbsp;|,A-
    &nbsp;) )-,_. ,\ ( &nbsp;`'"'"'-'"'"': '"'"'-3'"'"'2(_/--'"'"' &nbsp;`-'"'"'\_): 24Ï€r::#;y#:#\n#;s#(\D)(\d+)#$1x$2#ge;print'</div><div class=""><br class=""></div></div></div></div></div><br class="Apple-interchange-newline"><br class="Apple-interchange-
    newline">
    </div>





    <br class=""></div></body></html> --Apple-Mail=_3BAF6BCA-BA17-43D9-9EC0-F4B61FBB56F3--

    -----BEGIN PGP SIGNATURE-----
    Version: GnuPG/MacGPG2 v2.2
    Comment: GPGTools - http://gpgtools.org

    iQEzBAEBCgAdFiEEcPBlpkb251eMzn+mKsHruJuVZaAFAmhH6EgACgkQKsHruJuV ZaCbuQgAmRHTdYgEE0dMxDToq23EhJeHSXR5UomdZv5e/tApfiJYhSC7emkB53WN oXTJDH6VbussFG8BeDGn1QiD+/Oz3wD2gFIqF9WXIMNQ3wvh2Ta00BvUfNVuBo2K fMbrdm7uKBLIZO+hWZ0UHnXDQ7Psi3xcmYHYPN7gx/5TIx73B+vcozh4hYhbpFyV RTOdEHwzrJY6H8AO1Ldl86g3+JqV/FxcAmpwPevlKyh0eNqnX+ilAA09HaotPDPk prb1+G0cl/uXgKhRlMQ12WKoEOQLPTtLwditSaddH8t8AdmIsp9u8oI66vSlhEdM xHYsEMhIssyzAcdcb8MefrOSwv2ZIg==
    =oI+3
    -----END PGP SIGNATURE-----

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)
  • From =?utf-8?Q?S=C3=A9bastien?= Dinot@21:1/5 to All on Thu Jun 12 09:10:02 2025
    Bonjour,

    Pierre Malard a écrit :
    Il y a aussi un point négatif sur les déploiements intégrés :
    * Le fait qu’on ne peut suivre raisonnablement les N sources
    d’émission (FlatPack, Snap, AppImage, Docker, …) en fonction des
    outils utilisés sur chaque serveur. Cela alourdi conséquemment le
    suivit des serveurs sans en garantir l’intégrité.

    Je comprends donc qu'il s'agit d'un point négatif pour les déploiements autoportants, et non intégrés.

    Quant à l’argument de bibliothèques « ante-dilluviennes » présentes sur les distributions LTS, vous me permettrez de douter de celui-ci.

    Si cela ne vaut bien entendu pas vérité universelle et intemporelle, je
    vais me permettre de m'en référer à mon expérience personnelle.

    Je travaille dans le spatial, monde où deux logiques cohabitent :

    * Sur les centres de contrôle, centres de missions et autres systèmes
    opérationnels critiques, nous avons besoin de système stables,
    qualifiés et maintenus sur le très long terme (plusieurs années
    peuvent s'écouler entre le lancement d'une sonde et son activation en
    vue de remplir la mission qui lui a été assignée). Les agences
    spatiales optent donc pour des distributions adossées à des acteurs
    commerciaux qui s'engagent contractuellement à ce support à très long
    terme. Pendant longtemps, Sun a régné en maitre, avec son système
    Solaris. Depuis dix ans, il a peu ou prou disparu au profit de
    systèmes RHEL ou Suse.

    * Sur les missions scientifiques, mais aussi sur les plateformes
    opérationnelles de traitement et de distribution de données, nous
    utilisons souvent des technologies, algorithmes, formats et protocoles
    représentant l'état de l'art dans leur domaine. Certains d'entre eux
    sont même développés pour les besoins de ces missions et sont
    implantés dans des outils libres pour en favoriser l'adoption et la
    dissémination. Les versions des bibliothèques fournies par une RHEL ou
    même une Debian stable sont, à cette aune, antédiluviennes. Ce
    faisant, le système de prédilection dans ce domaine est Ubuntu, non
    à cause du système en lui-même et des bibliothèques fournies dans les
    dépôts officiels de la distribution (les mêmes que dans Debian), mais
    à cause des PPA, dans lesquels les mainteneurs de ces bibliothèques et
    outils publient au plus tôt les dernières versions stables, voire les
    versions « edge » de leur projet. La quasi-totalité de mes collègues
    travaillant dans la télédétection, le traitement d'images optiques ou
    radar ou la distribution des produits satellitaires dans leur forme
    complexe, ont donc pour système de référence – imposé par leur client
    – le système Ubuntu. L'outil doit fonctionner sur Ubuntu. Quant aux
    autres plateformes, ça va du « hors-sujet » au « ce serait bien que ce
    soit supporté, mais ce n'est pas une priorité ».

    Et je parle bien là d'outils utilisés, pour certains, de manière
    opérationnelle, sur des volumes de données colossaux et avec une
    criticité assez élevée.

    Bien sûr, comme partout ailleurs, cette logique est en train d'être
    balayée par les déploiements autoportants que proposent les conteneurs
    et les clusters Kubernetes. Ceci étant, l'image de base des conteneurs
    utilisés dans ces domaines est souvent une Ubuntu.

    Pour un responsable de sécurité, lire comme un argument positif que
    les containers peuvent être la solution car phagocytées; lire que
    « S'il est strict et propre, l'application n'a qu'un accès limité au système » hérisse le poil.

    Le concept de cloisonnement, d'isolation, de partionnement, n'a pourtant
    rien de neuf et il est prôné de longue date par les experts en sécurité.
    La première forme historique de ce cloisonnement, très imparfaite, était
    le « chroot », puis sont venues des technologies plus avancées (cgroups, LXC, machines virtuelles, conteneurs Docker…). Partant du principe que
    nous n'éliminerons jamais les bogues et failles de sécurité, l'isolation
    est le sens de l'histoire.

    Toutes ces réflexions viennent finalement de la faiblesse des
    ressources humaines disponibles à tous les étages de la construction,
    du suivit des applications proposées.

    Ce n'est pas qu'un problème de ressources humaines, même si le manque de personnes qualifiées l'accentue. Une fois encore, se coltiner toutes les spécificités de chaque distribution, de chaque plateforme, n'a rien de plaisant quand on est développeur et cela consomme un temps et une
    énergie qui pourraient être bien mieux utilisées si la diversité de ces plateformes était drastiquement réduite (sans qu'il soit souhaitable,
    pour d'autres raisons, de ne disposer que d'un seul et unique système d'exploitation). Même dans un contexte professionnel, il arrive qu'un
    client revienne sur ses exigences initiales et nous demande de laisser
    tomber le support de macOS ou d'une distribution GNU/Linux quelconque.

    Au niveau des systèmes GNU/Linux, les efforts de standardisation que
    sont la LSB et le FHS vont dans le bon sens, mais ces initiatives sont
    une goutte d'eau dans l'océan de diversité qu'est le libre (pour ne
    parler que de lui, car les systèmes d'exploitation propriétaires ont
    bien d'autres tares).

    Sébastien

    --
    Sébastien Dinot, sebastien.dinot@free.fr
    https://www.palabritudes.net/
    Ne goutez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer !

    --- SoupGate-Win32 v1.05
    * Origin: fsxNet Usenet Gateway (21:1/5)